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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:24

 

 

                                       Arrivée d'Emilie et Mathieu,puis escapade à Tortuga                                 

            

 arrivée d'Emilie & Mathieu à l'aéroport de Barcelona (1)                                                                     Aéroport de Barcelona

Depuis longtemps le voyage était préparé, mais en fonction des informations obtenues

au  sujet de l’île Margarita, problème d’insécurité qui s’aggrave, ils n’ont pu arriver sur

cette île. Changement de billet, ils sont arrivés à Barcelona à 20 km de Bahia Redonda

le 7 août à 19h. Nous sommes allés les chercher à l’aéroport avec Yves, un taxi-man

Français installé à Puerto la Cruz .Nuit un peu chaude au bateau malgré le décalage

horaire + 6h1/2 de plus que la France.

 

 Emilie---Mathieu-039--50--.jpg

 

                                              Après le voyage on apprécie la piscine

 

 

 

 Journée du lundi 8/08, nous allons faire les courses au marché central (viande, légumes et fruits), l’après midi, nous partirons avec l’annexe dans les canaux pour aller au supermarché s’approvisionner des denrées fraîches. Il faut qu'ils profitent au maximum de leur séjour, nous quitterons donc  le port mardi.

Mardi 9/08, nous lâchons les amarres à 6h du matin pour arriver à peu prés en fin d’après midi sur l’île de Tortuga.La navigation se passe bien pour tout le monde sauf pour les minettes

qui ont été malade. C’était la première fois quelles naviguaient, il faut un début à tout.

Emilie était craintive, peur elle aussi de nausées, mais elle a tenu le coup.

 

 

 

 un-beau-poisson-juste-avant-d-arriver--1---50--.jpg 

un-beau-poisson-juste-avant-d-arriver--2---50--.jpg 

                         Bonne pêche

 

 

 

 

Juste avant d’arriver à la playa Caldéra, nous avons pêché un poisson de la famille des

thonidés car nous ne connaissons pas le nom, mais qui à été très apprécié dans nos assiettes le soir. 17h nous voilà arrivé, nous mouillons l’ancre le plus près possible de la plage et un peu éloigné des 4 voiliers qui sont là. Baignade dans une eau cristalline et chaude.

Le lendemain, plongée, balade à terre avec Emilie, nous allons faire le tour des quelques cabanes de pêcheurs et de l’aérodrome succinct qui accueille quelques touristes le weed kend.

Nous revenons à la nage jusqu’au bateau, ensuite avec masque, palmes, tuba nous allons regarder les fonds. A tous les quatre nous avons trouvé une quinzaine de lambis que Mathieu et Christian sont allés chercher au fond dans 3 à 4 mètres d’eau.

Préparation de tous ces escargots en sauce colombo avec du riz, un régal pour nos invités.

Juste avant de partir de ce mouillage pour aller aux Palanquinos , nous plongeons une dernière fois, Emilie, Mathieu et moi dans une zone d’herbe et Mathieu aperçois une grosse masse qu'il va chercher. Quand il retourne c’est espèce de casque de conquistador, c’était un énorme coquillage que l’on appelle le casque ou de son vrai nom « King –helmet « .Nous l’avons cuisiné avec les autres.

 

 

 

 

  Voilà le casque de conquistador ou King Helmet

 

 

 

 

  

  un king helmet ou = casque (8) [50%]                                                                                          

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà maintenant aux Palanquinos mouillé juste derrière la barrière de corail. Nous faisons de nombreuses plongées en apnée pour admirer une multitude de poissons de toutes les couleurs les uns plus beaux que les autres. Mathieu est allé à la chasse sous marine avec Jean un ami du bateau » Buena vista », il a tué un poisson perroquet et un autre.

 

 

 

 BlueParrotfish1--50--.jpg Scarus coeruleus3

                                                         Poissons perroquets                                                                                                                             

 

 

 

 poisson lion, trés dangereux (5) [50%]

                                                    Poisson lion, très vénéneux

 

 Tous les jours nous partons nous promener au fond de  l’eau comme si on allait se balader à la campagne, sauf qu'en France nous n’avons pas le même paysage.

Trois jours plus tard, on se déplace pour aller à Herradura,  îlot de sable et de corail ou vive pendant quelques semaines voir un ou deux mois des pêcheurs qui logent sous des tôles en plein air. Nous sommes allés les voir pour avoir des langoustes car ici il y en a beaucoup, mais nous ne sommes pas bon pour cette pêche alors nous les avons acheté. Deux belles langoustes cuisinées différemment. Emilie et Mathieu se sont régalés. Avant de partir, nous avons ramassé à nouveau des lambis et fais cuire la petite bonite que nous avons pêché en se déplaçant.

 

 

 

2-langoustes-pour-le-repas--50--.jpg

Ile-Heradura--4---50--.jpg

 

 

 

 

Voilà déjà une dizaine de jours passés sur une île merveilleuse avec sable blanc, eau transparente, chaude, ciel quasiment bleu tout le temps : LE REVE.

 

 

 

  Emilie-apprend-a-barrer--50--.jpg

                                                                  Emilie nous ramène à Bahia Redonda 

 

 

 

 

 

 

De retour à Bahia Redonda ou nous restons jusqu’au 19 août car ensuite nous partons en voyage dans les terres vénézuélienne. C’est une surprise !!!! Pour nos deux jeunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Voyage dans les « LLANOS »

Los llanos signifie vastes plaines inondables de l'Orénoque surtout en saison humide de Mai à Novembre. 

Toutes les visites des sites à voir, ne durent que 4 à 5 jours, à moins de regrouper plusieurs sites pour une balade de 10 jours.

Pour nous ,fut la première option.

Départ de Puerto la Cruz à 5h30 du matin avec Matias (un allemand vivant au Vénéz depuis 30 ans) et son 4X4 .C’est vrai qu'il faut faire 860 km sur des routes en très mauvais état, des

trous parfois profonds «  huecos » et Matias nous dit (toujours en espagnol) : que "c’est la conduite au plus malin". En cours de route on s’arrête  souvent pour faire le plein de la voiture car ici, il n'y a pas toujours de l'essence  ,puis pour manger .

 

 

 

 arret-a-un-restaurant-routier--50--.jpg

                                                                       restaurant routier

 

 sur la route on fait les  courses

 

 

 

 

 

 

                                                                                                 prix de l'essence sachant qu'avec 1euro
                                                                                                                on a 11 Bolivars

 

 

Matias fait les courses pour notre séjour car à la posada ou nous allons ,vit avec très peu de chose (des légumes, des fruits, jambon blanc, fromage, boissons et glace, etc.…).17h30 nous arrivons à la fin de la route goudronnée et la des jeunes en motos nous attendent pour nous ouvrir le chemin de terre qui est inondé. Un passage difficile à passer, ils nous guident, Matias enclenche le deuxième pont de son 4X4 et nous voilà à fond dans de la boue, on est chahuté de tout côté mais on est passé. Ouf ! Le chemin est plein d’eau mais on arrive sans encombre à notre posada.

notre-doctoir--2---50--.jpg

 

 

 

 

 

 

 notre-posada--50--.jpg     

 

 

                                                                             Notre posada 

Après 16 heures de voiture, nous prenons possession des couchages. Dans une hutte ronde, sans fenêtres mais avec des moustiquaires non étanches se trouve  2 lits 2 places et un hamac. Possibilité de prendre une douche dans un recoin sans lumière très rudimentaire mais bon, c’est l’aventure !!!!!. Nous prenons notre repas dans une autre case avec un autre groupe de touristes français comme nous.refectoire--50--.jpg

                                                                                   la salle à manger

Durant les jours suivant, nous allons avec le 4X4 sur des chemins de terre pour observer différents animaux. En premier nous avons assisté à la capture d’un caïman, puis avons vu un troupeau de capybaras (espèce de cochon d’inde géant), vaches paissant dans des prairies inondées avec quelques buffles d’eau (dangereux). Beaucoup d’oiseaux différents finissent par nous combler (spatules, hérons blancs ,des gris et d'autres avec une tête bleue, marabouts  ainsi que de nombreux petits échassier). Sur un piquet de clôture rencontre d’un piton qui attendait sa proie, les guides l’ont attrapé et ramené à la voiture pour nous le montrer. spatule--1---50--.JPG

 

recherche-d-un-piton--16---50--.jpg 

recherche-d-un-piton--14---50--.jpg 

 

 chasse-aux-caimans--9---50--.jpgchasse-aux-caimans--28---50--.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 des-capybaras--50--.jpg

 

 

 

 

Matinée bien remplie, l’après midi, nous partons à la chasse à l’anaconda vert. Toujours en 4X4 nous circulons sur des chemins de terre détrempés voir difficile à franchir, mais notre chauffeur est habitué. Nous arrivons donc, non loin d’une petite maison, nos deux guides étaient sur le toit de la voiture pour observer, et quand ils donnent un coup sur la carrosserie c’est qu'il y a quelques choses. Toc toc, on s’arrête et dans le champ marécageux  ils nous montrent un énorme anaconda. A 3 personnes ils arrivent à le neutraliser, et nous voilà, ceux qui veulent porter ce monstrueux serpent de + ou – 250 kg pour environ 5 mètres de long.

Là aussi une après midi émotionnelle mais combien de souvenirs vont rester dans notre tête.

Journée bien chargée, appareils photos aussi, douche, repas puis au lit pour continuer demain.

 

 

 

  anaconda-gros-specimen--5m-pour---ou---250kg--16---50--.jpg

 

 

  anaconda,gros spécimen, 5m pour + ou - 250kg (10) [50%]

 

 

               Chasse à l'anaconda 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Programme : cheval, petite balade dans les prairies immergées, avons vue deux petits faons, puis un nid de caïman ou ils pondent, puis retour à la posada.

 

 

 balade-a-cheval--12---50--.jpg

                                                             

                                                                        Chevaux heureux dans l'eau

 

 

 

L’après midi, nous partons en 4X4 non loin du lieu ou nous avons trouvé l’anaconda, là nous partons en pirogue à la recherche des dauphins d’eau douce.

 

 

 

 

 

 

dauphins-d-eau-douce--1---50--.JPG

 

                  Un dauphin d'eau douce 

  Durant  le circuit nous voyons des oiseaux un peu spéciaux (l’oazin ou guachacara) car au bout des ailes ils ont des griffes pour s’accrocher aux branches et attendre leur proie ,d’autres comme les perroquets (aras), puis dans l’eau  des caïmans et des piranhas que nous pêcherons à la fin de la balade.

 

 

 l-oazin-ou-guacharaca--50--.JPG balade-en-pirogue--23---50---copie-1.jpg

 

     Un  guachacara 

 

 

 

 

 

  la-peche-aux-piranas--6---50--.jpgla-peche-aux-piranas--50--.jpg

 

 

 

 

       Pêche aux Piranhas 

 

 

 

 

 

 

 Le soir repas constitué des poissons pêchés (pas mauvais les piranhas) avec une nourriture correcte.

 

 

 

 

Voilà deux jours passés en pleine nature complètement différente de ce que nous connaissons, tout ceci accompagné de  moustiques car  beaucoup d’eau stagnante pendant de nombreux mois.

 

 

 

 

 

 

Emilie---Mathieu--1---50--.jpg

             

 

Le matin nous partons à 5 heures 30 du matin pour revenir sur « goyave «  et au bout de 20 minutes nous voilà  "planté " au beau milieu de la boue sur le chemin. Là, les deux guides nous suivaient avec leur moto et ont aidé Matias  a se sortir de cette fâcheuse position. Trois quart d’heure après on reprenait la route sans aucuns problèmes jusqu’à Puerto la Cruz. Arrivé à 19 heure au bateau ou les minettes nous attendaient. Douche, repas, longue nuit pour récupérer de notre voyage.

 

 

 

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 depart-difficile-pour-la-fin-du-sejour--5---50--.jpg

                                                                      OK , c'est bon ,on peut continuer notre route. 

 

 

Il reste 3 jours avant le départ d’Emilie et Mathieu, nous allons profiter de ces derniers moments pour visiter un peu Puerto la Cruz, ses canaux, son marché, de la piscine car il fait très chaud .

Jeudi 25 août, départ du port tôt le matin pour aller à l’aéroport de Barcelona prendre le premier avion pour Caracas car ensuite ce n’est pas certain que les vols soient maintenus.

Hé oui, au Venezuela, prendre un avion n’est pas chose facile mais avec de la patience on arrive à bon port.

Bon voyage retour pour Emilie et Mathieu

 

 

 

P1100569 [50%]mouillage à Tortuga (1) [1024x768]

 

 

 

 

              Au revoir Puerto la Cruz et le Vénézuéla
                       Au revoir les enfants
                      A un prochain voyage
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